L’impérialisme culturel : le soft power.
L’expression « Nouvel Empire Américain » fait référence à une forme de gouvernance internationale sous la mouvance unilatérale des Etats-Unis. Bien qu’elle n’apparaisse souvent que sous sa forme militaire et économique, elle revêt également un aspect insidieux : le soft power.
Littéralement, le soft power est le pouvoir doux. Il s’agit d’un ensemble d’activités qui contribuent, de façon voilée, à l’emprise des Etats-Unis sur le monde. Les médias et surtout les objets culturels de l’empire américain (cinéma, chaînes de télévision, presse, mode vestimentaires…) sont des vecteurs de l’idéologie américaine à l’échelle mondiale. Ils exercent un impact psychologique assez contraignant sur les modes de consommation et la pensée des individus. L’influence douce se diffuse en se dissimulant. A travers elle, c’est la vision américaine du monde qui se propage, facilitant ainsi la soumission des peuples du monde.
Les grandes chaînes américaines (ABC, CNN, Fox) sont de véritables multinationales de la culture. Les réseaux sociaux américains (Face book, Twitter, etc.) sont les plus courus. La violence psychique son industrie cinématographique et musicale s’y ajoute pour placer l’individu dans une situation d’encerclement culturel. L’objectif est d’obtenir un univers conformiste, intégralement soumis au système capitaliste de l’empire. L’intention d’endormir l’esprit critique des peuples y est manifeste.
Boycotter les produits culturels occidentaux !
Le soft power est un poison. Il oppresse des nations du monde, particulièrement celles d’Afrique qui sont friandes des biens culturels américains. Le contrôle des esprits est un outil du contrôle économique et militaire. A l’échelle individuelle et collective, l’Afrique doit réorienter ses goûts culturels et se mettre à l’abri de la force néfaste du soft power. Le « consommer africain » doit devenir réalité. A défaut, c’est toute la personnalité de l’africain qui se trouvera sculptée et à l’image du citoyen abruti et amorphe que tend à forger l’impérialisme culturel de l’Occident.
EWANE Martin Luther