L’impérialisme médiatique au XXIe siècle.
Dans notre société actuelle, la référence aux médias occidentaux devient de plus en plus le critère fondamental d’appréciation de la crédibilité d’une information. La vraie info, c’est celle diffusée sur RFI, CNN, BBC et autres. Or nous ignorons que les grandes puissances mondiales passent par ces médias pour imposer leur hégémonie en nous pulvérisant 24h/24 de fausses informations dans le seul but de nous amener à croire que ce que nous voyons est ce qui se passe. La manipulation de l’information justifie leurs interventions armées dans des Etats souverains et dont les vraies raisons sont voilées par des slogans mensongers comme le « droit d’ingérence humanitaire » et « la protection des civils » ; slogans parachutés à longueur de journée sur les médias occidentaux.
Si nous n’usons pas de notre esprit critique, nous donnerons toujours raison à ces médias-mensonge à la solde du grand Capital. Grâce à leur ingérence financière dans les grands groupes de média, les multinationales en contrôlent les lignes éditoriales. La dépendance vis-à-vis des annonces publicitaires en provenance des milieux capitalistes réduit la neutralité des informations.
Les médias sont aux avant-postes de l’impérialisme. Michel Collon, spécialiste de la non-désinformation, qualifie les médias de « premier soldat sur le terrain ». Car pour chaque guerre qui doit être déclenchée, les médias commencent par diaboliser le régime en place, en présentant aux yeux du monde des images cryptées, des victimes fictives, bref, des vérités montées de toute pièce. Les impérialistes peuvent alors « légitimement » intervenir pour « sauver » les peules, la liberté et la démocratie.
TAKALA Jean Paul